Le désengagement est-il une fatalité ? 6 pistes pour le faire diminuer.

Par Jacques Lévy, co-fondateur et CEO, FDM Partners

Combien d’articles a-t-on lus sur le désengagement ? On voit fleurir depuis des années de belles initiatives RH pour le réduire. Et pourtant il continue d’être bien présent. Les entreprises ont mal à leur engagement.

Le désengagement, un phénomène qui coûte cher

Les résultats de l’étude du cabinet Gallup sont sans appel : 94% des salariés français affirment ne pas être engagés au travail. Pire encore, 1 français sur 5 annonce être totalement désengagé. Mais le désengagement, c’est quoi ? C’est perdre sa capacité à être impliqué dans ses missions, à se motiver pour son travail, à s’y plaire, s’y dévouer et s’y investir donnant le maximum de ses performances.

Cette absence d’implication professionnelle et de bien-être se paie : il coûte 97 Milliards d’euros à la France par an. C’est 12 600 euros par salarié et par an selon Mozart Consulting ! Or, 80% seraient des coûts dits « compressibles » et récupérables, grâce à une meilleure organisation du travail.

En fait, ce qu’attendent les entreprises au travers de l’engagement est variable et dépend surtout de leur propre positionnement :

  • Une implication accrue
  • Une fidélité accrue
  • Une baisse de l’absentéisme
  • L’amélioration de sa marque employeur
  • Une productivité accrue
  • Un meilleur service rendu aux clients
  • …..

La situation relative à la pandémie que nous vivons nous a démontré à quel point nous souhaitions renouer avec le lien social au travail et à quel point notre écosystème nous manquait.

Desengagement